Marie Mail Tout

Call me Gabrielle

Pour fêter la fin de l'hiver (ben quoi c'est vrai, z'avez pas remarqué qu'on ne freeze plus en sortant de chez soi ??!!), petite pause girly pour le billet du jour. Depuis que je vous ai fait partager mon expérience du Millefeuille, je n'ai plus (trop) causé de choses futiles et superficielles ayant trait aux produits de beauté.

Depuis quelques temps déjà, j'ai un fournisseur secret en maquillage. Pas de n'importe quelle marque siou plait, celle aux deux C croisés, si vous suivez ma pensée...

Selon ce fournisseur, parfois ces produits sont aussi bien que ceux de Bourjois, fabriqués par les mêmes fournisseurs avec une matière première plus ou moins équivalente et des recettes relativement voisines.

De là à dire qu'il est préférable d'opter pour les palettes, rouges-aux-lèvres et autres mascaras les moins chers pour une qualité comparable, il n'y a qu'un pas. Que je ne franchirai toutefois pas. Va savoir si c'est par snobisme ou non, mais je trouve que les produits de la Mademoiselle, ils sont carrément mieux bien !

Dans mes jeunes années, je me suis cherchée question maquillage. Non pas que je craquais pour un assortiment improbable de couleurs zarbi (au moins une tare de jeunesse que je n'ai jamais eue), mais ma bourse n'étant point aussi remplie qu'aujourd'hui, mon choix était souvent dicté par des impératifs économiques.

Première catastrophe au compteur, s'afflubler de cochonneries made in Yves Rocher Quoique Body Shop est pas mal dans son genre aussi. Pitié, qu'on nous laisse tester les produits sur des animaux, on cause crème raffermissante là, pas chimiothérapie allopéciante ou vaccin anti ébola. Pour le coup, cela relevait du défi (dans la veine de Top Chef) pour précisément tenter de trouver une couleur qui ne soit pas tout droit sortie du monde de Petits Poneys ... Alors oui, chez Yves Rocher, c'est pas cher (peuchère) mais question bon goût et tenue de route (si je puis dire), circulez, y a rien à voir.

Par la suite (là, on doit à peu près se situer dans les années lycées, je pense), mon fournisseur officiel se prénommait Prisunic (bigre, ça date hein ??!). Y en avait un dans le centre ville de ma petite bourgade alpine et on pouvait y aller entre copines, sans que les parents nous voient (me voyais pas acheter ces objets de perdition pendant les courses familiales du samedi chez Super U).

Tout ça pour dire que c'est là que j'ai découvert Bourjois. Qui jusqu'à il y a peu, était encore ma marque préférée. Vaste choix de couleurs et de produits, bonne tenue, toussa toussa. Après, ne rêvons pas, qui peut croire qu'un rouge-aux-lèvres tient 48h ? Ca, c'est comme le déo, y nous prennent vraiment pour des drosophiles anémiés ces pubards ...

Mais maintenant que je suis devenue un presque grande personne, de presque 30 ans, il est grand temps d'adopter le maquillage qui va avec. Point besoin d'aller taper dans le tiroir aux merveilles de ma génétrice, qui affectionne Dior en la matière. Moi, j'ai pris parti, et c'est Chanel au rien !

A lire ce billet, vous devez vous dire que je ne sors jamais de chez moi sans être impeccablement présentable. Mwahahaha. Je tiens tout de suite à démystifier la chose : généralement le matin, j'ai à peine le temps de m'attifer correctement alors me peinturlurer... Mais bon, pour carnaval le week-end, parfois, me prend des envies de beauty addict.

J'aime assez le concept "un jour, petite fille modèle, un jour femme fatale".Sinon, j'aime aussi "un jour, un destin" avec Laurent Delahousse. Surtout celui sur Rommy Schneider. Ahhh Laureeeeeeeent.

Je peux tout à fait expliquer le fait que l'ombre à paupière ne soit que fort peu entamée ... Mes essais de smoky eyes pour faire comme Kate Moss ont rapidement pris une tournure à la Angelica Huston dans la Famille Adams ..

Souvent éclairage varie, bien fol qui s'y fie ...

Edit : Sinon, pour faire une infidélité à Mam'zelle Coco, j'ai testé les vernis Essie, découverts chez Violette et je n'ai pas été déçue. La tenue de la version française laisse a priori à désirer mais voilà le résultat après 4 jours de pose. Et les couleurs sont à tomber ! Ici, Chinchilly !

Entourloupade annuelle

Aujourd'hui nous avons sacrifié au traditionnel rituel de l'entretien annuel dans ma boite. Je n'ai pas trop l'habitude de parler sur ce blog du boulot (je crois n'avoir pour ainsi dire quasiment jamais abordé la question) mais je sens que là, y a moyen que ce soit constructif et que peut-être, certain(e)s se reconnaitrons. Enfin disons surtout que je suis un peu énervée et que j'avais besoin de ça sorte.

Je ne prétends pas dire que le monde de l'entreprise est pourri, que le ver est dans la pomme et que les patrons sont tous des sagouins. Comme partout, y a des cons et des perles rares au royaume des chefs d'entreprises. Mais mon royaume à moi se rapproche plus de la première catégorie.

Pour bien comprendre, plantons le décor si vous le voulez bien. Toute petite boite, environ dix salariés, avec deux associés (Minus et Cortex, l'un ayant amené son capital financier et l'autre son cerveau) et une kapo responsable qui fait le tampon entre la noblesse (les personnages de dessin animé si vous suivez bien) et le tiers-état (nous, pauvres stakhanovistes du tertiaire).

Ajoutez à cela que les deux compères sont l'avarice incarnée (et feraient passer Arpagon et l'Oncle Picsou pour Mister Sarko et Docteur Fillon laissant filer les déficits de la France) et vous obtenez ce résultat formidable : une ambiance aussi moisie que la cave de Marc Dutroux (je sais, la comparaison est osée mais vous aurez saisi l'idée générale).

S'il est une chose que j'ai apprise depuis j'ai posé mes fesses dans ce bureau à la moquette décrépie (et "où il faut du scotch pour faire tenir les post-is tellement ils sont de mauvaise qualité" dixit une ancienne salariée), c'est qu'un manager n'est pas toujours là pour épauler ses troupes, leur donner des objectifs réalisables et les moyens de les atteindre et encore moins pour les aider à s'épanouir au boulot, à progresser.

Rien qu'à écrire cela, je suis toute tremblante à l'idée de penser qu'ailleurs, peut-être même pas plus loin qu'à l'étage du dessus, il existe des entreprises dans lesquelles ces quelques mots ont une VRAIE signification.

Non, chez nous, c'est pas tout à fait pareil : c'est l'exact opposé en fait ! Ou comment faire porter le chapeau à ses subalternes pour masquer sa propre incompétence et son incapacité à gérer correctement une équipe. Comment sciemment entretenir les rancoeurs en chargeant toujours plus de boulot ceux qui font le leur consciencieusement tout en se gardant bien de faire le moindre reproche aux autres vu que toute façon, ils n'en ont rien à carrer ! Belle mentalité me direz-vous et surtout, vive la facilité !

Appartenant toujours à la première catégorie de salariés, c'est forte d'un argumentaire en béton armé que je suis entrée dans la fosse aux lions, une fois mon heure venue.

Et là, pouf, je me suis retrouvée direct dans les cordes. Me prenant un uppercut que même Mohamed Ali, il aurait pas pu m'en coller un aussi fort.

Kapo : Alors, Marie, comment vois-tu ton travail ? Fais nous part de ton ressenti par rapport à l'ensemble des tes tâches"

Matricule 15793 : Oh ben sur ça, ça et ça, je pense que j'ai maintenu les efforts de l'an dernier. Ca se passe bien, c'est plutôt positf, blabla

Kapo : Hum, non, je ne serais pas aussi enthousiaste

Matricule 15793 : Plait-il ? C'est-à-dire ?

Et là, c'était parti pour la litanie des saints. Presqu'aucun point positif qui ressort. Enfin, il doit bien y en avoir si je pointerais déjà à Pôle Emploi (quoique cette perspective m'enchanterait presque de plus en plus).

Que du négatif donc. Mais n'allez pas croire que j'ai la critique rancunière et que je n'accepte aucune remarque. Je reconnais que j'ai tendance à me renfrogner et qu'il me faut un certain temps (plus un temps certain) avant de digérer l'affaire mais je ne suis pas de mauvaise foi. Je reconnais mes torts. S'ils sont justifiés.

Sauf que là, ils ne l'étaient pas. Je vous passe les détails mais en gros, je me suis presque vue reprocher le rafraichissement des températures parce que je n'avais pas assez fait la danse du beau temps. Quelle conne aussi !

Tout ça pour en arriver où les enfants ? A l'argument qui fait toujours mouche, qui a bon dos, que l'on peut servir en n'importe quelle circonstance et en l'occurence à tous les salariés (sauf GrosFayot, je supçonne) :

C'EST LA CRISE, Y A PLUS DE SOUS, MOINS DE COMMANDES DONC CEINTURE POUR L'AUGMENTATION.

J'avais bien envie de leur dire que ce n'était pas la peine de me charger des dix plaies d'Egypte pour finir par cette belle conclusion. Parce que finalement peu importe la qualité du travail fourni, de toute façon, c'est dans le cul la balayette. Mais je m'étais déjà suffisamment battue contre des moulins à vent avant, j'étais rompue alors j'ai lâché l'affaire.

Et au mot de la fin "vous comprenez, on préfère préserver l'emploi et vous gardez tous plutôt que d'augmenter les salaires", je me suis abstenue de répondre qu'il fallait arrêter de regarder le JT de 20h. Parce qu'à ce train là, on va finir comme à Grandrange ou chez Continental ....

Désertions

Oyez, oyez cher(e)s ami(e)s lecteurs (trices).

Marie Mail Tout a légèrement déserté le ouebe international ces temps-ci, vous l'aurez remarqué, mais c'est qu'elle est moultement occupée dans la vie réelle.

Mais bon, faut dire aussi que depuis la rentrée, elle gère la crise de la dette a fait une grande découverte ...

Et qu'elle n'a pas pu se décoller d'un récit haletant, commencé courant novembre et qui va la conduire à l'engloutissement de près de 3 000 pages (non non, vous ne rêvez pas, mieux que la Bible illustrée par les gravures de Gustave Doré).

Faites le calcul : 2 saisons de Dowton Abbey à raison de 7 épisodes d'une heure pour la première saison et de 8 épisodes de la même durée pour la seconde.

Plus ça déjà boulotté et digéré ...

Et ça en cours d'ingestion.

Ben ça fait qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps pour raconter ses âneries sur la Toile ... Misère, misère, misère.

Sachant qu'en plus, elle a prévu de rajouter ceci dans sa musette pour compléter la saga.

Mais elle été raisonnable et a décidé de pas consacrer six mois entier de lecture à une seule histoire. Aussi, se passera-t-elle de ça (comme elle a déjà visionné la saison 1 de la série) ...

Mais je reviens bientôt vous faire partager mes impressions. Sur Downton Abbey (que j'aurais sans doute bouclé ce soir). Ou sur l'actu absolument palpitante de ces derniers jours : nauvrage du Titanic (euh non, du Concordia, le Titanic, c'est dans Downton Abbey, ne mélangeons pas tout et arrêtons de faire une fixette sur cette série) et perte de l'AOC pour l'andouillette AAA  Made in France.

Ou alors je vous compterai mon amour perdu du RER. Qui sait ?